Exposé sur l'ouvrage "L'art du moteur" de Paul Virilio
L’homme se nomme Paul Virilio et l’œuvre singulière IMG_0047
sur laquelle nous nous sommes penchés porte le nom de
« L’art du moteur ». Un titre qui ne surprend pas
quand on sait que l’auteur est un spécialiste des
questions stratégiques concernant les nouvelles
technologies. Le livre étonne par sa quintessence et
cette impression de non corrélation qui s’en dégage.
Toutefois, l’auteur a su traiter chaque partie en
profondeur et ceci avec clarté. Il aborde tour à tour
la problématique du pouvoir des médias tout en y
faisant une redéfinition de ce pouvoir dans la
capacité de ces médias à transgresser les interdits,
la crédibilité des médias qui de nos jours est remise
en cause, la façon dont l’homme réagit face aux
nouvelles technologies en quittant l’état d’excité à
celui de surexcité, les conséquences de l’évolution
rapide de l’art du moteur qui convertit la présence en
absence, l’affirmation d’une réalité qui n’existe pas
et l’essence de l’art de la télévision. On peut sans
aucun doute affirmer qu’ici Paul Virilio est témoin de
la décadence de la réalité de certains faits tout en
mettant en antagonisme l’écrit contre l’écran. On sent
dans l’œuvre une certaine audace à lever le voile sur
le 4ème pouvoir et le 7ème art. Dans cet exposé, nous
nous attarderons sur chacune des parties dans le souci
de les présenter avec le même effort de clarté dont
l’auteur a fait preuve. Sept parties distinctes en
tout, du « Complexe des médias » à « L’art du moteur
», le fossé est vaste mais vite rempli par la
pertinence de l’auteur. Les nouvelles technologies
restent un art et c’est cet « art du moteur », que
sont la télévision et le cinéma, que Paul Virilio nous
livre dans cette œuvre.
BIOGRAPHIE :
Né en 1932 à Paris, Paul Virilio a grandit dans la
région côtière française de la Bretagne. Professeur
émérite à l’école spéciale d’architecture à Paris,
ancien directeur et président de cette institution
entre 1968 et 1998, l’auteur après ses premiers essais
philosophiques devient directeur de la collection
l’Espace critique aux Galilée en 1973. Il reçoit le
Grand Prix National de la critique en 1987.
En 1990 il devient directeur de programme au Collège
International de philosophie sous la direction de
Jacques Derrida. Depuis 1992, il est membre du Haut
Comité pour le logement des défavorisés sous la
présidence de Louis Besson.
Urbaniste et essayiste, spécialiste des questions
stratégiques concernant les nouvelles technologies
Paul Virilio, outre ses principaux ouvrages, a
participé à de très nombreuses publications tant en
France qu’à l’étranger.
Depuis 1991 et après l’exposition la Vitesse organisée
à Jouy-en-Josas, il a collaboré à plusieurs
expositions de la Fondation Cartier pour l’art
contemporain.
Exosé réalisé le mercredi 19 Mars 2008 en cours de sociologie avec M. Mendy
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